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Pourquoi j’ai choisi de m’inscrire dans une démarche agroécologique ?

J’ai décidé, en m’instalant dans la campage berrichone, de contribuer à la préservation du paysage bocager tout en optimisant le bien-être de mes chevaux. Un élevage de chevaux peut pleinement s'inscrire dans une démarche agroécologique en participant aux mesures agroenvironnementales et climatiques (MAEC). Ces actions permettent de préserver les paysages agricoles tout en favorisant la biodiversité et en optimisant les pratiques d'élevage. Voici comment cela peut se concrétiser :

Chevaux de Gaïa prairie verte

1. Préservation du paysage bocager et des éléments associés

Les paysages bocagers, composés de prairies permanentes et fleuries, de haies et d'arbres isolés, jouent un rôle écologique et fonctionnel crucial :

  • Prairies permanentes et fleuries :

    • Ces prairies sont des réservoirs de biodiversité qui abritent des insectes pollinisateurs, des oiseaux et des espèces végétales variées.

    • Leur gestion en pâturage extensif permet de maintenir une couverture végétale permanente, réduisant ainsi l’érosion et améliorant la qualité des sols.

  • Haies et arbres isolés :

    • Les haies agissent comme des corridors écologiques, favorisant la circulation de la faune et réduisant les impacts climatiques extrêmes (vents, sécheresses).

    • Les arbres isolés offrent de l’ombre et des abris pour les chevaux, ainsi qu’un apport alimentaire complémentaire grâce à leur feuillage.

Les MAEC incitent à maintenir, restaurer et diversifier ces éléments paysagers par des actions telles que :

  • La plantation de haies avec des essences locales.

  • L’entretien durable des haies et arbres isolés.

  • La conservation des prairies fleuries riches en espèces.


2. Diversité alimentaire pour les chevaux

Une alimentation variée est bénéfique pour le bien-être des chevaux tout en s’intégrant dans une gestion agroécologique :

  • Pâturage diversifié :

    • Une prairie composée de graminées, légumineuses et plantes herbacées offre un apport nutritionnel équilibré et réduit la nécessité de compléments alimentaires industriels.

  • Fourrage ligneux :

    • Les branches, feuillages et écorces d’arbres comme le frêne, le saule, le chêne ou le noisetier fournissent un fourrage naturel riche en fibres et nutriments.

    • Le fourrage ligneux peut être particulièrement utile en période de sécheresse ou en complément des rations classiques.

Ces pratiques favorisent l’expression des comportements naturels de grignotage des chevaux tout en valorisant des ressources locales souvent sous-utilisées.


3. Avantages agroécologiques

L’adoption de ces pratiques contribue à :

  • La résilience environnementale :

    • Les prairies permanentes et les haies augmentent la capacité des sols à retenir l’eau, réduisent les inondations et améliorent la qualité de l’air.

  • La réduction des intrants :

    • Une gestion optimisée des prairies et des ressources naturelles limite le besoin en engrais chimiques et en aliments concentrés.

  • Le stockage de carbone :

    • Les haies, arbres et prairies fleuries jouent un rôle important dans la séquestration du carbone, contribuant à l’atténuation du changement climatique.


4. Soutien économique et valorisation de l’élevage

Les MAEC permettent de financer les initiatives telles que la plantation et l’entretien des haies, ou encore la gestion durable des prairies. En parallèle :

  • L'engagement dans une démarche agroécologique valorise l'élevage auprès des consommateurs soucieux de durabilité.

  • Les économies réalisées grâce à la réduction des intrants et l'utilisation de ressources locales renforcent la rentabilité de l'exploitation.


En résumé :

Un élevage équin agroécologique s’inscrit dans une gestion durable des paysages et des ressources naturelles. En protégeant les prairies permanentes et fleuries, les haies, et les arbres isolés, tout en diversifiant l’alimentation des chevaux avec des ressources locales comme le fourrage ligneux, l’éleveur participe à un cercle vertueux qui bénéficie à l’environnement, au bien-être animal et à la pérennité économique de son activité. J’espère, avec le temps, pouvoir vraiment étoffer mes haies et pouvoir utiliser la taille raisonnée des arbres et arbuste pour complémenter l’alimentation de mes loulous. J’aimerais aussi beaucoup, avoir quelques hectares en plus pour faire du pâturage tournant et rationaliser l’utilisation des vermifuges. Petit à petit on avance vers ce que je considère être le mieux pour mes chevaux et l’environnement.


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